Le rôle du ballast ferro-magnétique
(inductance) est double : il permet de fournir la haute tension
nécessaire à l'allumage du tube puis, une fois le tube allumé, il
permet de limiter le courant le traversant.
Allumage du tube par ballast électronique
Depuis les années 1980 et les progrès de
l’électronique (plus précisément des semi-conducteurs), l’ensemble
starter+ballast a été intégré dans un unique circuit appelé « ballast
électronique ». Il diminue le papillotement, ce qui diminue la fatigue
visuelle, en alimentant les lampes sous haute fréquence, de 20 à 60 000
Hz. L'amorçage quasi immédiat du tube par rapport à l'allumage par
ballast électronique résulte de deux élèments :
- les tensions produites (1500V pour l’amorçage à froid et 500V
pour l’amorçage à chaud), tension qui sont redescendues entre 50 et
200V en fonctionnement;
- la haute fréquence des tensions entre 20 kHz et 60 kHz.
D’une manière générale, le ballast électronique intègre les éléments suivants en cascade :
- Un redresseur monophasé qui, à partir du signal sinusoïdal (230 V / 50 Hz) du
secteur, fournit une tension continue à peu près lisse.
- Un onduleur qui transforme la tension continue lisse en une tension continue variable à haute fréquence (comprise entre 25 kHz et 100 kHz) constituée de créneaux carrés.
Avec un ballast mécanique de type dit
« classique », le tube est plus long à s'allumer, mais en revanche, le ballast
préchauffe le tube via le starter, prolongeant ainsi la durée de vie du tube.
Un ballast électronique produit un allumage instantané,
ce qui abîme le tube très rapidement, cela étant dû à l'absence de
préchauffage (à moins d'avoir un ballast électronique à démarrage
programmé).
La partie « onduleur » d'un ballast électronique
est étudiée dans le polycopié d'électronique sous le nom de «
convertisseur pour tube fluorescent ». Ce montage n'est qu'un exemple,
une multitude de montages différents permettent d'arriver au même
résultat : transformer une tension continue en une tension variable ou
mieux alternative.